Paris – NOV 26, 2020

Avez-vous déjà pensé à faire appel aux services d’un coach ?

Que ce soit le cas ou pas, quand on est un « business leader », la question de faire appel au coaching mérite d’être posée. Et pour alimenter la réflexion, rien de plus inspirant que cette histoire réelle qui illustre sous plusieurs angles la pertinence et la valeur potentielle d’un coaching pour un dirigeant d’entreprise :

  1. Même les CEOs des entreprises les plus emblématiques ont recours au coaching
  2. Nous ne devrions donc pas avoir de problème d’ego à faire appel aux services d’un coach
  3. Il y a souvent une réticence de principe au départ mais une fois la démarche engagée, la valeur d’un bon coaching est systématiquement reconnue
  4. Un bon coaching peut avoir un impact énorme sur le succès d’une entreprise

L’histoire met en scène 3 protagonistes :

  • Eric Schmidt (Google CEO de 2001 à 2011 puis Google Executive Chairman de 2011 à 2015 puis Alphabet Executive Chairman de 2015 à 2018)
  • Jonathan Rosenberg (SVP d’Alphabet, « Head of Product » de Google de 2002 à 2011)
  • Bill Campbell (un des coaches les plus influents de la Silicon Valley et reconnu notamment pour avoir joué un rôle essentiel dans les succès d’Apple et de Google) (*).

Lors de l’été 2002, soit environ un an après sa prise de fonction en tant que CEO de Google, Eric rédigea une « self review » qu’il partagea avec son équipe.

Le document contenait des éléments relatifs à ses principales réalisations de l’année écoulée (ex : ‘mise en place des processus permettant à Google se développer’), à ses objectifs pour l’année à venir (ex ‘opérer efficacement le business sans compromettre le futur’), et à certains domaines où il aurait pu mieux performer. Cette dernière rubrique incluait plusieurs points, mais l’un d’entre eux ressortait particulièrement : « Le coaching que Bill nous a apporté à tous a été très utile. Avec le recul, sa présence nous aurait été utile depuis le début. J’aurais dû faire appel à ses services plus tôt. Idéalement dès le jour où j’ai rejoint Google »

C’était un revirement à 180 degrés par rapport un an plus tôt : Quand Eric a rejoint Google, John Doerr – un des membres du Board de Google – lui avait suggéré qu’il fasse appel au coaching de Bill. La réponse d’Eric ? « Je n’ai pas besoin d’un coach, je sais ce que je fais ».

Dès que vous voyez un athlète de haut niveau remporter une compétition majeure, vous pouvez être certain que derrière cette réussite, il y a un grand coach.

Ce n’est pas que le coach est meilleur dans l’exercice de la discipline que le champion, en fait cela n’est même jamais le cas. Mais le coach a une compétence différente : il peut observer l’athlète en action et lui dire commet il peut s’améliorer.

Alors pourquoi le recours au coaching est-il si peu pratiqué dans le monde des affaires ?

Sommes-nous tous comme l’était Eric quand il est arrivé chez Google, tellement sûrs de nous qu’on ne peut pas concevoir que quelqu’un puisse nous aider à progresser ? Si tel est le cas, c’est une erreur. En tant que business leaders, nous avons tous à apprendre des conseils avisés d’un bon coach.

Le premier ingrédient d’une relation de coaching réussie est un élève qui a la volonté d’écouter et d’apprendre. Et au même titre qu’il y a des athlètes difficiles à coacher, il y a des business leaders difficiles à coacher. Mais une fois que la réticence initiale est passée, ils conviennent qu’il y a toujours des choses à apprendre. Et Bill, qui est un des meilleurs coaches au monde, nous dit que quelles que soient les compétences de leadership et de management, il est tout à fait possible de les acquérir.

Pour Jonathan, le recours au coaching a démarré un peu plus tard, le jour où Larry Page lui a rétorqué que le « plan de développement produit » qu’il venait de luis soumettre était « stupide ». La semaine suivante, Jonathan était assis dans le bureau de Bill, se demandant pourquoi il avait rejoint Google, cette start-up chaotique, et se posait la question de partir. « Ne fait pas ça », lui implora Bill. « Reste, accroche-toi. Peut-être que tu pourras même apprendre quelque chose ».

Pour ce conseil, et pour tout ce que tu as fait d’autre pour nous, merci Coach !

(*) Histoire extraite et traduite du livre « HOW GOOGLE WORKS » co-écrit par Eric Schmidt et Jonathan Rosenberg.

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Team DIV-IN

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